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L'autonomie
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À l’école de Kitigan Zibi

Gilbert Whiteduck
29 Juin 2011
Kitigan Zibi

« Assez, c’est assez ! »

Gilbert Whiteduck, Anishinabe

Dans les années 1970, Gilbert Whiteduck a tenté d’établir des liens plus étroits avec la commission scolaire de sa région. Sans succès. Il se souvient des propos paternalistes d’un directeur : « Vous, les petits Indiens, vous vous plaignez toujours. Allez construire votre école. Vous allez revenir à genoux pour nous demander de vous réintégrer. » C’en était assez ! Avec l’aide de sa communauté, il a fondé à Kitigan-Zibi un établissement primaire et secondaire s’appuyant sur le programme québécois, mais l’enrichissant d’éléments de la culture anishinabe. Ce fut une réussite. La preuve éclatante qu’en se tenant debout, on peut choisir son chemin et se rendre beaucoup plus loin.

Transcription

Gilbert Whiteduck est assis à un bureau. Sur le bureau, devant lui, se trouvent un écran d’ordinateur, un clavier, une enveloppe et un document imprimé. Il a des lunettes et porte une chemise à rayures grises.

Gilbert Whiteduck

Ces gens qui ont vécu les pensionnats, de ce que je comprends lorsque j’écoute leurs histoires, ont passé au travers de choses horribles […] : violence sexuelle, violence physique, violence mentale et quoi encore? Les enfants, les enfants de la communauté, et j’étais l’un d’eux, qui ont été envoyés dans le système scolaire provincial, ont vécu un racisme flagrant, la violence physique et la violence mentale. Le problème est que nous retournions à la maison chaque nuit et que nous ne pouvions pas en parler. Parce que si nos parents essayaient de faire quoi que ce soit à ce propos, ils étaient arrêtés par les policiers qui connaissaient l’école, le conseil scolaire… Donc, nous avons vécu et avons été témoins d’actes de violence graves, et j’en ai vu plusieurs exemples. Et ces gens ont grandi. Ils sont devenus parents, puis ne pouvaient pas faire confiance et ne voulaient pas faire confiance à aucune institution. Donc, même lorsque nous avons construit nos écoles, ils nous ont dit : « Vous n’êtes rien de plus qu’une institution. » Ils ne le disaient pas dans ces mots-là, mais il y avait toujours une peur de l’institution, étant donné […] ce qu’ils ont vécu, […] ce qu’ils ont traversé, le traumatisme qu’ils ont vécu et dont personne ne semble vouloir parler. Tout le monde dit que c’était comme ça, à l’époque. Non, ça ne l’était pas. Les seuls qui subissaient ce genre de violence physique et mentale étaient des enfants de la réserve ou des enfants non autochtones très, très pauvres. Les autres ont été traités comme de l’or. Mais si vous étiez de la réserve, eh bien, tant pis! Trop triste. Tu avais le choix, à l’époque. Tu pouvais soit abandonner, ce que certains ont fait, beaucoup ont fait. Le taux de décrochage était atroce, atroce. Ou tu agissais avec ténacité et tu te battais en disant : « Vous n’allez pas gagner ». Et tu vas rester qui tu es. C’est pourquoi tout cela, en plus de la Loi 101, au Québec… Lorsque la Loi 101 est entrée en vigueur dans les années 70, ils allaient nous imposer certaines choses, un permis. Alors, nous avons dit au gouvernement du Québec : « Eh bien, si vous pensez que nous allons devoir appliquer un permis sur nos propres terres, pour décider si nous allons aller à l’école en anglais ou en français, vous allez vous retrouver avec un problème. Nous ne le ferons pas. Nous ne le ferons pas. » Nous nous sommes donc battus. Nous avons démontré, un peu comme Kahnawake, que nous, nous rallions les gens.

C’est à ce moment-là… C’était un moment décisif dans la communauté, lorsque la communauté a dit : « Assez, c’est assez! » Nous avons essayé de travailler avec les écoles de Maniwaki. Elles nous traitaient désagréablement. Il était temps pour nous de construire notre propre école. Il était temps pour nous de prendre le contrôle. Parce que notre relation avec la commission scolaire de la ville, et j’y ai participé… Je me rappellerai toujours comment le directeur général de la commission scolaire nous appelait : « Vous, les petits Indiens… Vous, les petits Indiens… » Il a toujours utilisé ce terme pour nous désigner. Il disait : « Vous, les petits Indiens, vous vous plaignez toujours. Vous chialez toujours. Allez construire votre école pis vous allez voir. Vous allez revenir à genoux devant nous pour, pour nous demander de réintégrer notre école. » Et ma réponse : « Eh bien, je ne pense pas. Et nous ne pouvons pas faire pire que ce que vous avez fait. Parce qu’on n’a pas de diplômés. Alors, comment peut-on faire pire? Comment pourrions-nous? » Et ce qui est ironique, c’est que nous avons travaillé si fort parce que nous nous sommes dit que nous vivions ensemble, nous devions travailler ensemble. Et ils ont refusé. Et nous avons essayé. Et essayé. Et essayé. « Non. » Ils m’ont dit : « Si tu n’aimes pas ça, vas-y, essaie! Et tant pis pour toi! » Et même à cela, nous avons continué au fil des années, et il n’y avait pas de respect.

Alors, le développement économique qui s’affirme lentement dans notre communauté. L’éducation s’est très bien développée. Nous avons beaucoup de diplômés. Un certain nombre de personnes sont revenues, comme le directeur de l’éducation, un diplômé de l’école et bien d’autres. Il y a aussi beaucoup de ces jeunes qui travaillent dans les villes et ailleurs, qui ont obtenu toutes sortes de diplômes et de certificats dans des secteurs variés. Donc, peu à peu, l’éducation est devenue la base. Et grâce à l’éducation, nous avons introduit, bien sûr, la langue algonquienne dans l’école, construit le programme d’immersion et le programme de base, et d’autres aspects culturels, l’intégration des aînés.

Nous sommes, comme cela vous a peut-être été mentionné, l’une des deux seules écoles dans tout le Québec, dans tout le Canada, qui délivrent leur propre diplôme d’études secondaires. Notre diplôme d’études secondaires n’est pas le même que celui du ministère de l’Éducation. C’est le nôtre que j’ai finalisé au début des années 80. Je suis allé voir les cégeps au Québec, anglophones, évidemment, et […] les collèges publics en Ontario, et j’ai dit : « Accepteriez-vous ou non notre diplôme avec ces cours? » Et je n’ai obtenu que des « oui, oui, oui ». Alors, depuis 1985, nous diplômons nos étudiants avec nos propres diplômes. Nous les signons, et ils sont reconnus comme étant égaux. Nos étudiants, ceux qui continuent, tant et aussi longtemps qu’ils font des efforts et travaillent dur, ils réussiront. En fait, ce qui est encore plus intéressant, c’est que nos élèves qui vont terminer la cinquième année du secondaire, ce qui revient à la 11e année, et qui décident d’aller en Ontario, dans un collège public en Ontario, où il faut 12 ans de scolarité avant d’entrer, ils réussissent aussi bien que les élèves qui ont fait 12 ans d’études. Ils réussissent autant. Alors, nous devons faire quelque chose de bien. Nos enseignants font les choses correctement.

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Prendre sa santé en main

Della Adams
20 Octobre 2011
Akwesasne

« Ils ont vu le besoin de développer un programme pour préserver les connaissances et les faire revivre. »

Della Adams, Mohawk

L’autodétermination demande de la détermination. Elle naît de la recherche d’une solution adéquate à un problème et de la volonté de la mettre en œuvre. Quand le Conseil d’Akwesasne a demandé aux membres de sa communauté de s’exprimer sur le système de santé qu’ils désiraient, la grande majorité, et surtout les aînés, a souhaité le retour de la médecine traditionnelle. Le Conseil a entendu l’appel. Il s’est doté d’un outil collectif intégrant les savoirs ancestraux et les pratiques modernes. Ouvert en 1997, le centre de santé n’a pas cessé de grandir depuis. Il n’a jamais eu besoin de faire de la publicité. Les personnes qui le fréquentent sont ses meilleurs ambassadeurs !

Transcription

À l’intérieur. Plan moyen. Della Adams est assise dans un fauteuil noir. Derrière elle se trouve un comptoir avec un téléphone. Une photo d’un loup est accrochée au mur.

Della Adams

En 1993, quelque part dans cette période, on a fait un sondage d’évaluation des besoins en santé communautaire pour l’ensemble de la collectivité. Et, dans le sondage, ils demandaient ce que les gens voulaient pour leur système de soins de santé. Et, étonnamment, lorsqu’ils ont examiné les réponses, ils ont constaté qu’une bonne partie des réponses qu’ils ont reçues, la grande majorité d’entre elles, étaient qu’ils voulaient retourner à leurs propres médecines. Parce qu’à cette époque de notre histoire, ce qui se passait dans les communautés, c’est que les aînés étaient tannés de prendre toutes sortes de pilules. Et ils n’aimaient vraiment pas ça. Et ils avaient vu l’effet que ça avait, surtout chez les personnes âgées. Ça les transformait en […] zombies.

Gros plan sur Della Adams.

Interviewer

Ah! oui?

Della Adams

Parce qu’ils étaient sous sédatifs. Ça n’aidait pas vraiment le problème. C’était juste pour engourdir, engourdir les sentiments. Alors, les aînés de l’époque commençaient à en avoir assez des pilules et de toutes les ordonnances qu’on leur prescrivait. Ainsi, dans l’enquête, ils ont vraiment exprimé leur désir de retourner à nos propres médecines parce qu’ils comprennent que nous n’avons pas les effets secondaires que j’appelle « westerns ». C’est comme ça que j’appelle les médicaments des médecins, et tout ça.

Intervieweur

Chimiques.

Della Adams

Oui, les produits chimiques. Nos médecines n’ont pas ces effets secondaires. Alors, quand tu viens pour un problème, tu vas ressentir un effet secondaire du médicament qu’on te donne. Alors, on va te prescrire un autre médicament. Et un autre médicament. Et ainsi de suite… C’est comme ça que ça se passait. Donc, à l’époque, ils ont pris l’initiative. Et à l’époque… Le grand chef de l’époque a joué un rôle vraiment déterminant dans l’obtention du financement parce que, d’après ce sondage, ils ont constaté la nécessité pour notre collectivité de mettre sur pied un programme qui permettrait de préserver ces connaissances et qui permettrait de continuer de les restaurer, de les faire réémerger. C’est ainsi qu’ils se sont efforcés d’obtenir du financement. Ce processus a donc été mené à terme. Et tout l’édifice de Kanonhkwatsheriio était fondé sur le concept selon lequel les médecines traditionnelles feraient partie du système de soins de santé moderne. C’est ainsi qu’ils ont développé ce programme et qu’ils l’ont mis en place. Et c’est à partir de là […], à l’époque, qu’il n’y avait plus qu’une seule personne qui dirigeait le programme. Elle a vite compris le besoin et la demande de la communauté parce qu’ils (les gens) se présentaient tout de suite lorsque les portes ouvraient. La communauté était là, à vouloir des médecines. Donc, rapidement, dans les premières étapes de notre programme, la première phase consistait à faire de l’éducation. On allait éduquer la communauté. Mais il n’y avait pas de temps pour cela. Parce que dès que les portes s’ouvraient, la communauté était prête, les gens voulaient être traités. Ça s’est donc passé rapidement, sans passer par la phase d’éducation, pour aller directement vers les traitements. Et lorsqu’on est allés directement aux traitements, il y avait […] un besoin de vraiment développer le programme, de le doter en personnel. Et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à suivre le programme. Et, à l’époque, nous avions un homme qui est encore parmi nous aujourd’hui, heureusement. Il s’appelle Eddy Gray, et c’est notre médecin. Il est notre médecine, ce que nous appellerions, je suppose… Ce que les non-autochtones appelleront… La meilleure façon de le décrire serait de l’appeler […] un guérisseur. Et il travaille avec notre programme depuis le début. Et c’est lui qui a fourni les médecines au programme. Il va les cueillir, il les récolte, il brûle notre tabac pour cela, il le fait… Il remplit tout le protocole nécessaire pour les médecines.

C’est à partir de là que le programme a pris de l’ampleur. Et de bouche-à-oreille. Et les gens… Les gens se rétablissent en venant ici. Et l’un de nos meilleurs témoignages, c’est de voir quelqu’un. Et tu peux voir... le voir physiquement dans l’apparence de quelqu’un lorsqu’il commence à être en meilleure santé. Et c’est ainsi qu’Eddy Gray est devenu notre panneau d’affichage ambulant dans la communauté. Quand les gens le voyaient, ils devenaient curieux, ils voulaient savoir ce qu’il avait fait. Nous n’avons pas eu besoin de faire de la publicité, pas eu besoin de dire que nous étions ici. Les gens sont juste venus et ils savaient où nous étions. C’est à partir de là que le programme s’est vraiment développé. Et ça fait… Il a ouvert ses portes en mai 1997. Et ça continue avec force aujourd’hui.

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Protéger la jeunesse

Conseil de la Nation Atikamekw et ICI Radio-Canada
29 Janvier 2018
Wemotaci et Manawan

C’est enfin arrivé ! Après plusieurs années de démarches, le Conseil de la Nation Atikamekw instaurait en janvier 2018 son propre régime de protection de la jeunesse. Une première au Québec et un exemple concret d’autonomie. Dans le respect du mode de vie et des valeurs autochtones, il veillera sur les enfants dont la sécurité pourrait être compromise. L’approche fait une large place aux membres de la famille immédiate et élargie. Les rencontres se déroulent dans leur langue et dans un lieu qui leur inspire confiance. Tous poursuivent le même but : assurer le mieux-être actuel des jeunes, base de leur autonomie future.

  • À l’école de Kitigan Zibi
  • Prendre sa santé en main
  • Protéger la jeunesse
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Article publié le lundi 29 janvier 2018 à 15h13, mis à jour le 30 janvier 2018 à 11 h 22 sur le site Web d’Ici Radio-Canada. https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/1080934/les-atikamekw-maintenant-responsables-de-la-protection-de-la-jeunesse-dans-leurs-communautes

LES ATIKAMEKW MAINTENANT RESPONSABLES DE LA PROTECTION DE LA JEUNESSE DANS LEURS COMMUNAUTÉS

Le conseil de la Nation Atikamekw (CNA) devient la première nation autochtone au Québec à établir officiellement une entente avec le gouvernement afin d'instaurer son propre régime de protection de la jeunesse. Une signature qui intervient 17 ans après le changement de la loi sur la Protection de la jeunesse permettant une telle entente.

Un texte de Marie-Laure Josselin

Les enfants et jeunes Atikamekw de Wemotaci et de Manawan qui habitent l’une ou l’autre de ces communautés ou sur le territoire urbain de la Tuque vont désormais être sous le régime de la protection sociale du CNA.

« Cette signature est la reconnaissance par les autorités québécoises du régime particulier qui est le système d’intervention d’autorité atikamekw. C’est aussi un pas vers l’autonomie, vers la gouvernance atikamekw . »

Alice Cleary, directrice de la protection sociale au CNA

C’est aussi une grande fierté pour les Atikamekw, car la Nation travaille sur ce dossier depuis des années.

Un projet pilote est mené dans ces communautés depuis l’an 2000. Son nom : le Système d’intervention d’autorité atikamekw (SIAA).

Le SIAA s’occupe des situations normalement assumées par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ): des situations pour lesquelles la sécurité d’un enfant est compromise, comme une agression sexuelle, de la violence physique ou encore de la négligence, mais aussi les situations concernant les jeunes délinquants.

C’est un système conçu par et pour les Atikamekws. « Dès le début, on intervient auprès des familles. La mobilisation de la famille élargie est aussi très importante », explique la directrice de la protection sociale au CNA, Alice Cleary. C’est une approche collective avec une responsabilisation individuelle, familiale et communautaire. »

« La réussite est là », assure Alice Cleary.

Garder les enfants dans leur milieu

Avant l’an 2000, les dossiers jeunesse étaient surtout traités par des ressources extérieures, chez les non-Autochtones et beaucoup d’enfants placés dans des familles d’accueil extérieures. Désormais, en moyenne, 80 % des enfants sont maintenus dans leur famille proche, dans la famille élargie ou encore dans une famille d’accueil atikamekw. Quand le SIAA prend une situation en main, plusieurs étapes sont prévues, la dernière étant la judiciarisation. D’abord et avant tout, il y a le conseil de famille qui comprend la directrice de la protection sociale, les parents, l’enfant, idéalement les grands-parents et toute personne significative de l’entourage de l’enfant. Son objectif : choisir les mesures pour corriger la situation, car comme pour la DPJ, la majorité des cas sont de la négligence. Lors du conseil, les explications et interventions se font en atikamekw, dans un site qui n’est pas un local utilisé par les services sociaux : forêt, centre communautaire…

Un programme qui fonctionne

La conseillère spéciale à la direction de la protection sociale du CNA, Lucie Dubé, affirme que cette intervention selon les valeurs et les traditions atikamekw a un impact sur le plan des services de la protection. « Quand on intervient, les Atikamekw sont plus confiants de pouvoir être servis dans leurs langues, par rapport à leur culture, leur identité. »

Au moins 90 % des problématiques sont réglées au conseil de famille, qui désigne aussi les personnes qui constitueront le cercle d’aidants. Ces derniers vont aider à l’application des mesures pour mettre fin à la situation problématique.

« La responsabilité collective peut avoir une incidence dans le processus d’intervention atikamekw pour maintenir l’enfant en famille d’accueil, pour qu’il y ait une bonne communication et une bonne relation entre les familles lorsqu’un enfant est mis en famille d’accueil. »

Auteur Lucie Dubé, conseillère spéciale à la direction de la protection sociale du CNA

Dans un cas où un enfant est placé en famille d’accueil non atikamekw, « c’est à nous, les Atikamekw de voir que la famille permette le maintien de la langue, de la culture, c’est ça qui est important », explique Alice Cleary qui précise que comme tout le monde se connaît, « on est très vigilant pour maintenir la paix sociale, mais aussi éviter tout contact entre un agresseur et un enfant si on est dans un tel cas ».

Lorsque les cas sont plus graves, avec intervention des policiers, le système judiciaire en matière criminelle vient de toute manière se superposer.

En termes de judiciarisation, le SIAA a noté une diminution de près de 80 %, et ce, dès 2001.

Dans six mois, la directrice de la protection sociale du Conseil de la Nation atikamekw agira en pleine autonomie. Toutefois, explique l’avocate du Conseil, Anne Fournier, les ministres responsables de l’application de la loi ont toujours un droit de regard.

Au Canada, les enfants autochtones représentent 7,7 % de la population, mais les enfants autochtones représentent 52 % des enfants placés en famille d’accueil.

Les Mohawks de Kahnawake seraient aussi en train de négocier une entente avec le gouvernement du Québec pour avoir aussi un régime particulier.

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